Open block call widget

Laurent Wenric, nouveau directeur de la CSD Liège

 

Un départ rime toujours avec une arrivée. Le 31 janvier dernier, le conseil d’administration a désigné Laurent Wenric comme nouveau directeur général de la CSD. Il prend ainsi la relève de Marc De Paoli dans un esprit de continuité, mais aussi avec la volonté d’insuffler son style et d’apporter ses idées nouvelles à notre structure. Première rencontre sous forme d’interview.

Bonjour Laurent. Bienvenue à la CSD ! Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Merci ! Je m’appelle Laurent Wenric, j’ai 38 ans et j’ai fait des études d’ingénieur commercial à HEC Liège. Après quelques années dans le secteur privé, je me suis vite rendu compte que je souhaitais avoir un impact positif sur la vie des gens. J’ai donc réorienté ma carrière.

C’est là que tu as eu ta première histoire avec le secteur du domicile ?

En effet, puisque j’ai travaillé quelques années à la Fédération des Centrales de Services à Domicile (FCSD). J’ai ensuite continué ma carrière dans le monde politique en tant que conseiller de Jean-Claude Marcourt, alors vice-président du Gouvernement wallon. Après ça, j’ai travaillé pour la Sowalfin qui est l’outil public visant à soutenir les PME. Et jusqu’il y a peu, j’étais chef de cabinet adjoint de la ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale. J’étais en charge de l’emploi, de la formation et de l’économie sociale.

Pourquoi avoir accepté de relever le défi de la CSD plutôt qu’un autre ?

Je connais le secteur du domicile. Il me parle et me tient à cœur. La mission de la CSD m’attirait également : amener un maximum de bien-être aux gens chez eux. C’est pour moi quelque chose de beau et de noble. Je savais aussi que c’était une belle structure avec de beaux défis à relever. Le choix était donc vite fait.

« Il y a quelque chose de beau et de noble dans la mission de la CSD : amener un maximum de bien-être aux gens chez eux. »

Quelles sont les valeurs que tu portes ?

Ah, c’est une question piège parce que je sais qu’il y a les valeurs de la CSD que je ne connais pas encore par cœur (rires). Je dirais la bienveillance, c’est quelque chose à laquelle j’accorde beaucoup d’importance. Lié à ça, il y a bien sûr le respect des gens. Et, enfin, je dirais le dynamisme et la volonté de faire bouger les choses. Ce sont des valeurs qui me définissent bien.

Parmi celles de la CSD, justement, laquelle choisirais-tu ? Le dynamisme ?

Je me retrouve parmi toutes ces valeurs (ndlr : audace, dynamisme, engagement, accessibilité et esprit d’équipe). Si je devais en choisir une, j’irais plutôt vers l’esprit d’équipe, parce que je pense que c’est seulement avec une collaboration poussée qu’une machine comme la CSD peut avancer. La structure a beaucoup grandi ces dernières années, donc c’est vraiment un élément important.

Comment définirais-tu ton style de management ?

Je pense qu’un bon manager c’est quelqu’un qui tire les gens vers le haut, qui ne se met pas en avant, mais qui va plutôt mettre à l’avant-plan ses collaborateurs. La bienveillance dans le management, j’en parlais à l’instant, c’est aussi quelque chose pour moi qui est très important. On vit une période qui est très compliquée avec la pandémie. Je pense que les gens sont peut-être parfois un peu fatigués, le moral n’est pas toujours bon, il y a du stress. C’est d’autant plus important aujourd’hui d’être bienveillant. J’aime aussi faire confiance aux gens, les responsabiliser. Il faut les inciter à prendre des risques pour qu’ils puissent s’émanciper et évoluer.

« On vit une période très compliquée avec la pandémie. C’est d’autant plus important aujourd’hui d’être bienveillant. »

Quelles sont les premières tâches auxquelles tu comptes t’atteler à la CSD ?

Je souhaite faire le tour des réunions de secteur pour aller à la rencontre d’un maximum de travailleurs. C’est une des premières choses sur ma liste des choses à faire. Il y a aussi des enjeux importants liés à la pandémie et au recrutement des équipes. Sans oublier le grand projet informatique qui va impacter pas mal de gens ici et qui va beaucoup m’occuper dans un premier temps.

Comment vois-tu l’avenir pour le secteur du domicile ?

Pendant la pandémie, le secteur du domicile a joué un rôle énorme qui a été sous-estimé et est encore méconnu aujourd’hui. Les aides familiales qui ont continué à aller chez les bénéficiaires ont veillé au bien-être physique, mais aussi psychologique des gens. Je trouve qu’on ne parle pas assez de ces métiers. J’ai donc envie que l’on valorise encore mieux l’ensemble des activités qui contribuent à l’accompagnement à domicile des personnes. Il y a le savoir-faire qui est important, mais il faut aussi le faire savoir.

« Chaque heure prestée, c’est finalement du bien-être et parfois même du bonheur apporté à des gens qui en ont besoin. »

Pour terminer, Laurent, quel message souhaiterais-tu faire passer à tes nouveaux collègues ?

Je voudrais remercier l’ensemble des collègues pour tout le travail qui a été abattu pendant la pandémie et encore avant. Je leur souhaite du courage parce que la situation est très compliquée, mais je veux qu’ils sachent qu’ils peuvent être fiers du boulot qui a été accompli. Chaque heure prestée, c’est finalement du bien-être et parfois même du bonheur apporté à des gens qui en ont besoin. Rien que pour ça, ça vaut la peine de se lever tous les matins et de faire le boulot que l’on fait.